Lithographie Originale Signée

Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative


Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative
Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative
Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative

Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative   Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative
Magnifique Lithographie sur vélin d'Arches. Signée en bas à droite au crayon à papier. Very beautiful Lithograph on Arches paper. Handsigned with pencil on lower right. 25.6" x 19.7" in. Né en 1922 à New York, le plus jeune de trois enfants, Paul Crotto a grandi dans des conditions difficiles. Embauché dans la marine américaine en 1942 lors de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, il obtient son diplôme d'officier supérieur à l'école des aspirants midshipman de Chicago.

Après une formation spéciale à l'Université de Harvard, il est devenu responsable de la communication et du codage et s'est rendu au groupe de la marine américaine en Inde et à Chungking, en Chine. Le groupe fut dissout après la guerre et Paul fut envoyé à Shanghai où il quitta la marine et fut embauché par le département de la guerre des États-Unis. Il a travaillé avec l'administration militaire locale à Pékin pendant la guerre civile entre Tung Mao et Chang Kai Shek.

Pendant ce temps, il a pu visiter Formose. Après la victoire de Mao, Paul quitta la Chine via la Mandchourie pour se rendre aux États-Unis où il quitta finalement le département de la guerre.

Cette période asiatique a laissé une impression durable dans l'esprit et la pensée de Paul. Pour le remercier d'avoir été la G. Bill, le gouvernement américain a financé les études de Paul. Il avait déjà commencé à peindre pendant son séjour en Chine.

À son retour à New York, il décida de poursuivre sur cette voie. Il a étudié à la Art Student League à New York. Après avoir obtenu son diplôme en 1949, il se rendit à Paris, à l'instar de nombreux autres jeunes artistes américains, pour parfaire son éducation artistique. Paul a étudié à l'Atelier de Fernand Léger, classé parmi les trois principaux cubistes du XXe siècle et dont l'Académie, fondée en 1945, était à ce moment-là le principal atelier parisien d'éducation artistique.

Les autres étudiants étaient Le Corbusier, Sam Francis et Nicolas de Staël, entre autres. En 1950, Paul sinstalle à Florence, où il est profondément impressionné par lart de la Renaissance italienne et poursuit ses études en art à lInstituti dArtisti.

Il y reste deux ans, apprenant la gravure, la fonte du bronze et diverses techniques de peinture. À son retour à Paris en 1952, il achète l'atelier situé juste au-dessus de l'Académie Léger, partageant cet hébergement modeste avec le jeune Bernard Fresson, l'un des plus célèbres acteurs cinématographiques français du XXe siècle. Il a travaillé à la gravure à lAtelier Lacourière à Montmartre et à lenseignement de lart à lAmerican School, où les enfants de Rita Hayworth, Rebecca et Jasmine étaient ses élèves. Au cours de cette période, il s'est marié et a fondé une famille, a étendu l'atelier à un autre étage et à d'immenses fenêtres de studio afin de créer plus d'espace pour vivre et travailler.

Paul exposait constamment son travail dans des galeries et des expositions personnelles dans plusieurs galeries renommées de Paris. C'est la célèbre galeriste Jeanne Castel qui découvre finalement Paul en 1961.

Depuis lors, son art est exposé avec succès non seulement à Paris, mais aussi dans toute l'Europe et les États-Unis. En 1963, il reçoit le «Prix international de Villeneuve-sur-Lot à Paris. Born in 1922 in New York, the youngest of three children, Paul Crotto grew up in strained circumstances. Navy in 1942 during the 2nd World War, in 1945 Paul graduated in the Midshipmans school in Chicago as a Commissioned Officer. After special training at Harvard University, he became a Communication/Coding officer and travelled with the U.

Naval Group to India and thence Chungking, China. The group was disbanded after the war ended and Paul was sent to Shanghai where he left the Navy and was hired by the U.

He worked with the local military administration in Peking during the Civil War between Mao Tse Tung and Chang Kai Shek. During this time he was able to visit Formosa. After the victory of Mao, Paul left China via Manchuria to the U.

Where he finally left the War Department. This Asian period left a lasting deep impression on Pauls mind and way of thinking. Government paid for Pauls further education. He had already started painting whilst in China, on returning to New York he decided to pursue this path. He studied at the Art Student League in New York City. After graduating in 1949 he travelled to Paris like many other young American artists, to further his art education. Paul studied at the Atelier of Fernand Léger, who is ranked as one of the three major Cubists of the 20th Century, and whose Academy, founded in 1945, was the leading Atelier in Paris for Art Education at this time. Fellow students included Le Corbusier, Sam Francis and Nicolas de Staël among others. Paul rented Georges Braques former Atelier at Hotel Roma for 9FF per day during this period. In 1950, Paul moved to Florence, where he was greatly impressed by Italian Renaissance Art, and furthered his art studies at the Instituti dArtisti. He stayed there for 2 years learning engraving, bronze casting and diverse painting techniques. He worked making engraving in Atelier Lacourière in Montmartre and teaching Art at the American School, where Rita Hayworths children, Rebecca and Jasmine were his students. During this period he married and started a family, extended the atelier to include another floor and huge studio windows to create more space to live and work.

Paul had been constantly exhibiting his work at several well known galleries throughout Paris in group shows and solo exhibitions. It was the famous gallerist Jeanne Castel who finally discovered Paul in 1961.

Since then, his art was successfully exhibited not only in Paris, but throughout Europe and the U. In 1963, he was awarded the Prix International de Villeneuve-sur-Lot in Paris. Est un mouvement artistique apparu, principalement dans la peinture, au début des années 1960 en France, dans le cadre du retour à la nouvelle figuration et en opposition à l'abstraction et aux mouvements contemporains du nouveau réalisme et du pop art, auquel elle est néanmoins associée. Il faut éviter de la confondre avec la narration figurative qui est un genre de narration associant des images à du texte. Le mouvement de la figuration narrative n'a pas été structuré, en particulier, par un manifeste mais a cependant été théorisé par le critique d'art Gérald Gassiot-Talabot dans un ouvrage paru en 1965. Il s'agit d'un courant d'expression qui restreint initialement le champ de la nouvelle figuration en considérant comme narrative toute uvre qui se réfère à une représentation figurée dans la durée, soit par la circulation d'objets dans la toile, soit par séquences, y compris sous forme de polyptyques, et qui veut généralement redonner à la peinture une fonction politique et critique de la société de consommation. Parmi ses sources d'inspiration cadrages, montages, etc.

On compte la bande dessinée, le cinéma, la photographie, la publicité en fait, l'ensemble des images du quotidien. Les thèmes des uvres sont rattachés le plus souvent aux scènes de la vie de tous les jours, ainsi qu'aux revendications sociales ou politiques.

La plupart des artistes de ce mouvement furent marqués par les thèses gauchistes de Mai 68, en particulier celles d'Herbert Marcuse, en estimant que le potentiel subversif de leurs uvres devait tenir dans leur dimension esthétique bien davantage que dans un discours explicite. Selon Marcuse, « plus une uvre est immédiatement politique, plus elle perd son pouvoir de décentrement et la radicalité, la transcendance de ses objectifs de changement ».

Certains d'entre eux revendiquèrent cette tendance, tels que l'anti-franquiste Eduardo Arroyo réfugié en France, Gérard Fromanger, Erró, Gérard Guyomard, Ivan Messac, Sergio Birga, Henri Cueco. Les artistes de la figuration narrative se sont ainsi opposés au pop art américain qu'ils jugeaient trop hégémonique, trop formel, indifférent aux luttes politiques de l'époque et pas assez critique de la société de consommation, tout en utilisant certaines expressions formelles similaires. En 1962, la structure narrative apparaît dans luvre de certains artistes comme Peter Klasen, présent à Paris depuis 1959 (Douche, 1962), ou Hervé Télémaque (Le Voyage, 1962) arrivé de New York quelques mois auparavant. Ce dernier rencontre la même année Bernard Rancillac qui participe au Salon de la jeune peinture avec ses camarades Eduardo Arroyo, présent à Paris depuis 1958, Gilles Aillaud et Antonio Recalcati, réunis sous l'influence d'Henri Cueco, lauréat du prix Malborough en 1956, dans leur engagement de contestation du pouvoir capitaliste, ainsi que Peter Saul également venu de New York.

Déjà en novembre 1960, la première exposition des nouveaux réalistes s'était tenue à Paris au festival d'avant-garde et, en novembre 1962, à la Sydney Janis Gallery de New York en incluant la première exposition collective des artistes du pop art américain, théorisé la même année. De mai à juin 1963, les autorités américaines présentent ensuite pour la première fois en Europe, à l'American Center de Paris, l'exposition « De A à Z » regroupant 31 artistes de la jeune scène américaine du pop art ; tandis que la première série d'uvres de Roy Lichtenstein, de 1961, basée sur la bande dessinée, est en même temps exposée à la galerie Ileana Sonnabend.

Lors de la troisième Biennale de Paris, tenue fin septembre 1963 au musée d'art moderne de la ville de Paris, Eduardo Arroyo, tenant de la nouvelle figuration, se fait alors connaître en exposant son polyptyque Les Quatre dictateurs5, une série de portraits de dictateurs incluant Franco, qui provoqua la protestation du gouvernement espagnol. Si l'expression « figuration narrative » apparaît antérieurement, en étant inspirée à Gassiot-Talabot par l'usage de la séquence évolutive chez le peintre et cinéaste d'animation Peter Foldès (Lampe électrique et papillon de nuit, 1948), la figuration narrative obtient son véritable acte de naissance avec l'exposition « Mythologies quotidiennes » organisée de juillet à octobre 1964, à la demande de Rancillac et de Télémaque, par Marie-Claude Dane au musée d'art moderne de la ville de Paris (MAMVP), et à laquelle participa également, Klasen, Arroyo, Recalcati, Jacques Monory, Leonardo Cremonini, Jan Voss et Öyvind Fahlström6. Cependant, au mois de juin précédent, la nouvelle école américaine venait d'être consacrée à la Biennale de Venise par l'octroi du grand prix à Robert Rauschenberg, quelques jours seulement avant l'ouverture de cette exposition au MAMVP, ce qui en amoindrit l'impact médiatique. En octobre 1965, Gassiot-Talabot présente à la galerie Creuze l'exposition éponyme « La Figuration narrative dans l'art contemporain » où est exposé le polyptyque. Vivre et laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp d'Arroyo, Aillaud et Recalcati, acquis en 2013 par le musée Reina Sofia de Madrid7, qui constitue le manifeste de ce mouvement. L'année suivante, l'exposition « Bande dessinée et figuration narrative » est montrée au musée des arts décoratifs de Paris. Le mouvement préconisa également la réalisation d'uvres collectives, notamment sous la forme de polyptyques, utilisés à partir de 1963 par Arroyo avec Les Quatre dictateurs ou par Télémaque avec My Darling Clementine. La première de ces uvres collectives, intitulée Une Passion dans le désert, réalisée en 1965 par Arroyo, Aillaud et Recalcati, est une série de treize toiles inspirée d'une nouvelle de Balzac, qui relate les amours d'un soldat de Bonaparte en Égypte et où chaque artiste avait la liberté de modifier à sa guise le travail des deux autres, afin d'abolir la « facture personnelle », considérée comme base de l'idéologie bourgeoise de l'art, au profit de l'anonymat, conséquence du travail collectif. Le polyptyque Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp, introduit par une copie de son fameux tableau Nu descendant un escalier et véritable manifeste des intentions picturales du mouvement, fut réalisé par les mêmes artistes avec la collaboration de Gérard Fromanger, mais aussi celle de Francis Biras et Fabio Rieti pour la reproduction des trois uvres de Marcel Duchamp qu'il comporte. Une séquence de huit tableaux représente l'assassinat de Duchamp par les trois principaux peintres du polyptyque, en s'attaquant ainsi à l'art conceptuel prôné par cette figure emblématique de l'avant-garde, symbole des falsifications intellectuelles de la culture bourgeoise qui « anesthésie les énergies vitales et fait vivre dans l'illusion de l'autonomie de l'art et de la liberté de création », tout autant qu'aux formes d'art qui s'en réclamaient alors et qu'ils estimaient dévoyées, comme le pop art et le nouveau réalisme. Ainsi, dans la 8e et dernière toile, on voit les défenseurs américain comme européen de ces deux mouvements, Andy Warhol et Pierre Restany, soutenir par l'arrière le cercueil de Duchamp recouvert d'un drapeau américain, en étant précédés par Arman, Claes Oldenburg et Martial Raysse et conduits par Robert Rauschenberg.

La série divisa les 68 artistes invités à l'exposition « La Figuration narrative dans l'art contemporain » de la galerie Creuze, où elle était présentée, en suscitant une pétition hostile menée par le groupe surréaliste à laquelle se joignirent Télémaque et Voss. En 1966, Gerhard Richter, tenant également du retour à la figuration, s'opposa lui aussi à l'influence de Duchamp, en évoquant la même uvre de celui-ci dans sa toile Ema, Akt auf einer Treppe (Ema, nu sur un escalier, Cologne, musée Ludwig), manifeste de sa technique du flou initiée en 1963 (Hirsch). D'autres artistes, Henri Cueco, Lucien Fleury, Gilt, Jean-Claude Latil, Michel Parré et Gérard Tisserand se sont regroupés dans la coopérative des Malassis10 de 1970 à 1977. L'une des uvres les plus importantes de ce groupe est Le Grand Méchoui ou douze ans d'histoire de France (1972, musée des beaux-arts de Dole) composée de 50 toiles brocardant l'action du gouvernement et qui fit scandale par l'action collective de son décrochage, lors du vernissage de l'exposition voulue par le président de la République au Grand Palais, dite « Expo Pompidou ».

En 1977, l'exposition « Mythologies quotidiennes 2 » fut présentée au musée d'art moderne de la ville de Paris. Certains artistes du mouvement, regroupés en particulier au Salon de la jeune peinture au début des années 1960, ont tenu un discours militant marqué à l'extrême gauche et donnaient à leur art un objectif de transformation sociale.

Rancillac, Arroyo, Aillaud, Fromanger et Cueco ont également participé à L'Atelier populaire de l'École des beaux-arts de Paris qui produisait les affiches de Mai 68. La fameuse affiche Nous sommes tous des Juifs et des Allemands représentant Daniel Cohn-Bendit12 serait de Rancillac13, auquel s'interressa Pierre Bourdieu. Les philosophes Michel Foucault et Gilles Deleuze commenteront également les uvres de Gérard Fromanger ; tandis que Jacques Derrida analysera celles de Valerio Adami, Louis Althusser celles de Leonardo Cremonini, Paul Virilio celles de Peter Klasen et Jean-François Lyotard celles de Jacques Monory. Après un premier frémissement en 2002, où Le Prince de Hombourg (1965) de Gérard Fromanger obtient 61 000 euros, la figuration narrative est redécouverte à partir de 2006 avec la vente du tableau One of 36 000 Marines (1965)14 d'Hervé Télémaque, qui réalise son plus haut prix en atteignant 292 000 euros.

Une toile de Peter Saul de 1963, Ice Box est vendue chez Christie's New York pour 383 000 dollars (sans les frais). En 2007, Comicscape (1971) d'Erró a atteint 838 000 euros15 chez Christie's16. Mélodie sous les palmes de 1965, par Bernard Rancillac est vendue en 2012 pour 291 000 euros. Une grande rétrospective s'était en effet tenue en 2006 aux musées des beaux-arts d'Orléans et de Dole, intitulée « La figuration narrative dans les collections publiques », puis une seconde en 2008 au Grand Palais à Paris, reprise à l'Institut valencien d'art moderne de Valence.

Principaux musées exposant des uvres de la figuration narrative. Genève, Fondation Gandur pour l'art17. Nice, musée d'art moderne et d'art contemporain.

Musée d'art moderne de la ville de Paris. Musée national d'art moderne. Valence, Institut valencien d'art moderne.

Peintres de la figuration narrative. Jacques Monory (né en 1924). Juan Genovés (né en 1930)18. Bernard Rancillac (né en 1931).

Gérard Schlosser (né en 1931). Erró (Gudmundur Gudmundsson, dit, 1932). Herman Braun-Vega (né en 1933)19. Antonio Segui (né en 1934). Peter Saul (né en 1934).

Valerio Adami (né en 1935). Peter Klasen (né en 1935). Vladimir Velikovi (né en 1935). Jan Voss (né en 1936). Gérard Guyomard (né en 1936).

Charles Pascarel (né en 1936). Pierre Dessons (né en 1936).

Hervé Télémaque (né en 1937). Eduardo Arroyo (né en 1937).

Peter Stämpfli (né en 1937). Antonio Recalcati (né en 1938).

Gérard Fromanger (né en 1939). Sergio Birga (né en 1940). Carlo Maiolini (né en 1940).

Manolo Valdès (né en 1942). Gian Paolo Dulbecco (né en 1941). Bernard Morteyrol (né en 1942). Frédéric Brandon (né en 1943). Cybèle Varela (né en 1943).

Ivan Messac (né en 1948). L'item "Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative" est en vente depuis le jeudi 18 avril 2019. Il est dans la catégorie "Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Estampes, gravures".art" et est localisé à/en Paris. Cet article peut être expédié aux pays suivants: Amérique, Europe, Asie, Australie.

  1. Style: 1970
  2. Authenticité: Original
  3. Période: XXème et contemporain
  4. Genre: Figuration narrative
  5. Support: Sur papier
  6. Thème: Intérieur
  7. Type: Lithographie
  8. Caractéristiques: Série

Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative   Paul CROTTO (1922-2016) Lithographie Signée Années 70/80 Figuration narrative