Uvres dans les collections publiques. Né dans une famille modeste de. Son père est employé des chemins de fer, Albert Marquet est encouragé par sa mère à pratiquer la peinture et le dessin, pour compenser son handicap physique, un. Qui le gène pour la marche.
Myope, Albert est d'un naturel silencieux et réservé. En 1890, sa mère prend un commerce de mercerie à Paris, pour qu'il puisse suivre des cours de dessin. Il entre, à 15 ans, à. L'école des Arts Décoratifs.
Et fait la connaissance d'Henri Matisse. De six ans son aîné, qui prend sous sa protection « lEnglish », surnom donné à Marquet par ses camarades d'atelier moqueurs. En 1894, Ils entrent aux. Marquet débute de manière académique en dessinant des nus.D'autres étudiants deviennent ses amis. En 1898 il fréquente avec Matisse. Manguin s'installe dans un atelier dans le. Arrondissement qu'il partage avec Marquet et ses camarades. En 1899, premier succès, Albert Marquet est admis au Salon de la.
À Paris, et au Salon de Grenoble. Pour vivre, Marquet et Matisse, peignent des décors de théâtre, ainsi que des décorations et des frises pour l'exposition universelle. En 1901, Albert Marquet participe au.
Et en 1902, la Galerie Berthe Weill lui ouvre ses portes pour une exposition de groupe. Il loue une chambre de bonne. 25 quai de la Tournelle. Il découvre le travail de Claude Monet et suit sa technique en réalisant des séries de toiles sur un même motif à différentes heures de la journée. Après un été en Normandie avec la famille de Manguin, il participe au premier.
En 1903, salon auquel il restera fidèle. En 1904, il expose avec la galerie Druet, l'État lui achète. En 1905, il signe avec la galerie Druet un contrat d'exclusivité lui assurant enfin des revenus stables. Visite Manguin en Provence avec Camoin.
La même année, en 1905, pour la première fois le. A lieu au Grand Palais où Ingres, Manet, Renoir, bénéficient d'une rétrospective. Lion ayant faim se jette sur l'antilope , Matisse avec sa.
Femme au chapeau , Laprade, Camoin, Vlaminck, Derain, Manguin et Marquet en lesquels les critiques ne voient que des barbouilleurs de « cage aux fauves. Refuse d'inaugurer le Salon. En 1906, sur les conseils de Camoin, Marquet et Dufy partent peindre au Havre, la vie d'un port, l'eau, les reflets. Marquet privilégie la gamme des gris.
Un article du journal l'Illustration du 4 novembre 1905 consacré aux Fauves. Une vue de l'intérieur de l'exposition de l'Armory Show, New York, 1913. En 1906, il loue une chambre. Il apprécie de peindre des vues plongeantes depuis sa fenêtre au calme, sans passant pour le gêner ou le distraire. Son père meurt, suivi par sa mère, en 1907.
Il visite la Normandie avec Dufy, expose et tisse des liens avec le Cercle de l'art moderne au. Cercle de collectionneurs et d'industriels havrais. En 1907 il voyage à. Il signe un contrat avec la. Avec Matisse ils partent pour le. De retour à Paris, il reprend l'atelier. Laissé par Matisse et s'y installe avec Yvonne-Ernestine, jeune femme vive et délurée, son modèle, qui partage sa vie jusqu'en 1922. Il peint des nus impressionnants de présence avec les amies-compagnes d'Yvonne. Sa peinture est faite alors de portraits, de nus féminins, de dessins, caricatures de passants ou même de dessins érotiques. Les expositions se succèdent à Paris, Hambourg, Berlin, Dresde, Munich, Moscou Odessa, Kiev, Saint-Pétersbourg, Riga ou Liège.En juin 1909 il est à Naples puis en Sicile. En septembre, il séjourne à Marseille, Tanger et Séville. Depuis son appartement, en 1910, il peint les inondations de la Seine. Cette année-là il rencontre les collectionneurs russes Morozov et. Qui lui achètent des toiles.
George Besson devient un de ses critiques et défenseurs. En 1911, après un séjour en Normandie, il part pour.
De là il écrit à Matisse. « Je ne serai jamais un. Les années suivantes répètent les mêmes voyages. En 1913, ses uvres sont à l'Armory Show. Albert Marquet est mobilisé et reformé. Et le sculpteur Manolo à. Avec Matisse et suivant la recommandation de. Ils envoient des paquets aux amis sur le front.En 1916, après la mort de son marchand. Marquet renouvelle ses contrats avec la galerie Druet ainsi qu'avec la galerie Bernheim-Jeune, contrats qui courent jusqu'en 1931. Et invite Marquet à lui rendre visite à.
En 1918, il rend visite à. En 1920, il est encore convalescent de la grippe espagnole lorsque son ami et médecin. Lui conseille de partir pour. Une vue d'Alger en 1921. À l'occasion de son séjour en Algérie, il rencontre une jeune écrivaine Marcelle Martinet (sous le nom de Marcelle Marty, puis de Marcelle Marquet) originaire d'Alger, qui lui sert de guide.
Marquet timide, se confie à elle, à travers une longue correspondance. Intelligente, cultivée, Marcelle devient sa confidente et, le 10 février 1923, sa femme à Alger. Cela réjouit les amis de Marquet qui n'appréciaient pas la « poule » Yvonne. Avec Marcelle, il découvre les oasis du sud algérien, le.
Le Maroc ou la Tunisie. Marcelle devient sa secrétaire et prend en charge sa correspondance. Ensemble ils publient, en 1925, le livre de Marcelle Marty.
Moussa, le petit noir , illustré de 23 dessins et aquarelles de A. À partir de cette date, Albert Marquet passe tous les hivers à Alger. Voyageant le reste de l'année, en Norvège, en Italie, en France métropolitaine faisant de lui un voyageur perpétuel, dont la peinture en est le carnet de voyage et est reconnue à travers de très nombreuses expositions à travers le monde Le Caire, Chicago, Stockholm. Il peint les ports, les paysages qu'il a traversés quasiment sans aucun personnage.En 1931, il achète un appartement. Le céramiste Josep Llorens i Artigas lui enseigne la céramique.
Albert Marquet s'est lié à plusieurs écrivains dont le poète. En 1933, il fait une croisière en. Jusqu'à la Mer noire. En 1934, il fait un long voyage en URSS où le peintre est entouré et fêté.L'été 1935 le voit de retour sur le. D'où sa famille est originaire : il s'installe à. En 1937, il voyage aux.
En bord de Seine où est enterré Albert Marquet. La galerie Druet fait faillite, le stock dispersé. Marquet découvre le village de la Frette-sur-Seine, y loue une maison près du chemin de halage et y installe son atelier. En 1938, il participe aux actions caritatives pour la défense des intellectuels allemands chassés par les. À cette occasion, il rencontre le peintre.En 1940, après avoir mis ses uvres à l'abri, il est contraint de quitter la France métropolitaine pour Alger, de peur des représailles pour avoir signé la pétition de protestation des artistes et des intellectuels contre le nazisme. Sa maison est réquisitionnée par les Allemands, son appartement perquisitionné. Ses uvres sont protégées par Louis Martinet, oncle de Marcelle, qui, avec des amis, les cachent. Certaines sont même confiées à.
Marquet vit à Alger pendant toute la durée de la guerre. Il refuse de participer au Salon des Tuileries qui exige de lui un certificat de « non-appartenance à la race juive », et y fait décrocher des cimaises ses uvres prêtées par des collectionneurs par.« solidarité avec ses amis juifs ». En 1942, il organise à Alger une vente pour la Résistance nationale.
En 1943, le général de Gaulle reçoit une de ses toiles en cadeau. Peintre officiel de la Marine. Seul honneur qu'il ait jamais accepté. En 1946, il revient à Paris. David Weill lui propose de rentrer à l'Académie des Beaux-Arts, en réponse Marquet non seulement refuse mais demande la dissolution de l'Académie et de l'École des Beaux-Arts.Il refuse la Légion d'honneur également. Il participe à des ventes caritatives pour les enfants juifs (uvre de protection des enfants juifs) et pour les prisonniers de guerre. Il prend sa carte au Parti Communiste.
Opéré d'un cancer de la prostate, Albert Marquet s'éteint le 14 janvier 1947, après avoir peint des vues de Paris. Son corps repose dans le cimetière communal de. En 1947 elle publie sous le nom de Marcelle Marty. Images d'une petite ville arabe accompagnée des gravures originales de Albert Marquet. De livres pour enfants, elle devient l'historiographe de son époux, et publie biographies, catalogues et de nombreux récits de voyages, parmi ceux-ci. Vie et portrait de Marquet par Marcelle Marquet. Le Danube : voyage de printemps. En 2008, une exposition intitulée. Musée national de la Marine. De mars à août 2016. Musée d'Art moderne de la Ville de Paris. L'uvre d'Albert Marquet est fait de plans simplifiés, de couleurs vives et dégradées, travaillé de manière rapide à la fois croquis et notation de lumière avec un art accompli du cadrage qui privilégie la plongée.Les personnages présents au début de sa carrière tendent à disparaître pour ne laisser apparaitre que l'effet d'ensemble de paysages, de ports ou d'architectures maritimes dans des. Il a conservé, de sa période. Le sens de la couleur et de la lumière. Et ses environs, les ponts de la.
Les rues illuminées la nuit, Paris sous la neige ou sous un soleil de plomb. Son art est poli, doux et mesuré, sans violence ni pathos ou expressionnisme et place la couleur sans excès, en réserve, au mur d'un intérieur. Il crée des séries d'études des variations de la lumière en fonction des saisons, de l'heure de la journée, et du temps. Ainsi, entre 1905 et 1906, il peint une série de paysages urbains sur le thème du.
Qu'il voit depuis la fenêtre de son atelier au numéro 25, acheté par ses parents en. Il participe en 1905 à l'exposition des « Fauves ». Qui fait scandale par une vision brutale des formes et des couleurs. Il abandonne plus tard cette manière pour la recherche d'une harmonie tonale, privilégiant les couleurs plus harmonieuses, moins saturées afin de rendre toutes les nuances de la lumière. L'eau est l'un de ses motifs favoris, avec notamment la représentation de la.
Et des quais, tout comme les ports d'Afrique du Nord : Alger, Bougie, Oran, Tunis, La Goulette. Formé de manière académique et classique pendant une dizaine d'années, le jeune Marquet s'affranchit en pratiquant le portrait, et des nus féminins très présents, des dessins érotiques de bordel qui seront reproduits dans des livres. Ses dessins à l'encre de Chine.Comme ceux croquant des passants parisiens, visibles au. Du Havre, sont tracés d'un trait de pinceau elliptique et dépouillé. La séparation d'Yvonne et le mariage avec Marcelle, semblent sceller l'abandon des nus et des scènes de genre au profit d'un art du paysage qu'il aime pratiquer avec ses amis peintres. Dès 1919, il voyage beaucoup, notamment en Tunisie et Algérie, en compagnie de. Il a aussi parcouru le Nord de la France, la côte belge et la.
Faisant des ports ses ateliers. À l'été 1920, Marquet invite.À le rejoindre à La Rochelle. Sur place, le peintre rochelais Gaston Balande leur fait découvrir les paysages environnants qu'ils peignent, ensemble, sur le motif.
Il séjourne, entre autres, à. Et y peint des paysages de la Seine. Il peint sa femme en train de coudre (Intérieur à la Frette) et son ami. En train de peindre (l'Atelier de la Frette) à ses côtés. Dans ses souvenirs, son épouse Marcelle écrit.
« C'est peut-être dans cette modeste maison de la Frette qu'Albert se sentait le plus chez lui. Son atelier bien isolé dans le grenier dominait une boucle de la Seine, son fleuve. Albert s'y sentait à l'aise et comme à l'abri. Desnoyer travaillait dans son coin d'atelier, il ne se gênaient ni l'un ni l'autre.
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