Charles Lapicque Lithographie originale Signée au crayon en bas à droite Numérotée sur 99 ex Imprimée sur velin Format 28 x 38 cm - Parfait état - TRANSPORT RECOMMANDE OFFERT. D'une famille originaire des Vosges. Il est le fils adoptif de. Professeur de physiologie général à la Faculté des sciences de Paris.
Il passe sa petite enfance à. Et fait en 1900 son premier séjour en. Où il retourne longtemps chaque été. Il commence en 1903 l'étude du piano.
À partir de 1909 il habite Paris où il suit ses études secondaires, pratique le dessin au lycée puis dans les académies libres, aborde la pratique du violon. Mobilisé de 1917 à 1919 dans l'artillerie de campagne, il y acquiert une connaissance des chevaux qui se retrouvera plus tard dans ses peintures, participe aux combats de 1918 et recevra la Croix de Guerre. En 1919 Charles Lapicque entre à l' École centrale des arts et manufactures. À Paris, s'intéressant particulièrement aux projections et perspectives utilisées dans le dessin industriel. Il peint en 1920 ses premiers paysages près de Caen.
Ingénieur dans la distribution d'énergie électrique, il dirige en 1921 un secteur près de Lisieux. Où il assure la construction et l'exploitation de lignes à haute tension. Appelé au Bureau d'études techniques il s'installe à Paris en 1924, peignant le dimanche paysages et marines.
Ses recherches plastiques, dans le climat du cubisme, développent les études qu'il a poursuivies sur les modes de projection dans l'espace. En 1925 son Hommage à Palestrina. Se dégage de toute visée figurative et suscite les encouragements de Jeanne Bucher qui lui propose de devenir « peintre de la galerie ». Il abandonne en 1928 sa carrière d'ingénieur pour se consacrer à la peinture, réalisant en 1929 sa première exposition personnelle à la Galerie Jeanne Bucher. Charles Lapicque reprend ses études à la Faculté des sciences de Paris, obtient la licence ès sciences physique et commence une thèse pour le doctorat ès sciences physiques sous la direction de Charles Fabry.
Sur recommandation d' André Debierne. Il occupe de 1931 à 1943 un poste d'assistant préparateur auprès de Maurice Curie. Professeur de physique du certificat P. Il fréquente alors les physiciens Albert Arnulf. À la faculté il entreprend des recherches sur la perception des couleurs qui le conduisent à renverser la loi classique de leur échelonnement dans l'espace, Lapicque observant que le bleu constitue en fait la couleur du plus proche, le rouge du plus lointain. Afin de perfectionner ses connaissances il entre à l' Ecole supérieure d'optique. Dont il sort ingénieur-opticien diplômé en 1934.Il s'intéresse parallèlement, dans les musées et chez les antiquaires, aux ouvres artisanales anciennes, enluminures, tapisseries médiévales, émaux cloisonnés. Poitevins, faïences, dans lesquelles il trouve des confirmations de ses théories et fait plusieurs communications aux réunions de l' Institut d'optique. Notamment, en 1935, sur « le rouge et le bleu dans les Arts ». Charles Lapicque rencontre en 1936 le philosophe Gabriel Marcel. Qui l'invite à des séances de discussion et lui fait connaître Jean Wahl.
C'est le point de départ de sa réflexion philosophique et esthétique. Il reçoit en 1937 la commande de cinq grandes décorations murales pour le Palais de la Découverte à Paris, l'une d'elle, La synthèse organique (10 x 10 m), lui valant une médaille d'honneur à l'Exposition Universelle de 1937. Après avoir été nommé boursier de recherches de la Caisse nationale de la recherche scientifique.Lapicque soutient sa thèse de doctorat ès sciences physiques en 1938 sur « l'optique de l'oil et la vision des contours », devant un jury présidé par Charles Fabry. Et comprenant comme examinateurs Henri Chrétien. Tandis qu'il réalise plusieurs sculptures (granit). S'intéressant aux arts africains et précolombiens, il aborde parallèlement la clarinette, le basson, le trombone et pratique durant dix ans le cor dans des ensembles amateurs. Mobilisé au Centre national de la recherche scientifique.
Lapicque est en 1939 chargé d'études sur la vision nocturne et le camouflage, travaillant avec Antoine de Saint-Exupéry. Démobilisé, il commence d'appliquer ses théories dans une série de Figures armées qui posent les basses d'une peinture nouvelle et participe en 1941 à l'exposition des « Vingt jeunes peintres de tradition française. » organisée par Jean Bazaine. Première manifestation de la peinture d'avant-garde sous l'Occupation, alors que le nazisme multiplie les condamnations de « l' art dégénéré. Il fait à nouveau en 1943 un bref séjour en Bretagne. Un contrat avec la Galerie Louis Carré lui permet d'abandonner son poste de préparateur à la Faculté des Sciences. Il peint en 1944 plusieurs toiles autour de la libération de Paris. Et retrouve durant l'été 1945 le chemin de la Bretagne. La Galerie Carré présente en 1946 une exposition « Bazaine, Estève.Lapicque », préfacés par André Frénaud. Charles Lapicque fait en 1948 une première conférence au Collège de philosophie.
Il est nommé peintre du Département de la Marine et participe à de nombreuses manouvres au large de Brest (1948), de Toulon (1949), en Afrique du Nord (1951). Recevant en 1953 le Prix Raoul Dufy. De la Biennale de Venise. Il effectue entre 1953 et 1955 quatre séjours dans la ville. Lapicque fait par la suite des voyages, qui seront chacun à l'origine de nouvelles suites de peintures, à Rome en 1957, en Grèce en 1963, en Espagne en 1973, en Hollande en 1974, en France même, à Vézelay.
En 1975, dans les châteaux de la Loire en 1976, à Aix-en-Provence. Charles Lapicque reçoit le Grand prix national de peinture en 1979. Cet item est dans la catégorie "Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Estampes, gravures". Le vendeur est "artdac" et est localisé dans ce pays: FR. Cet article peut être expédié au pays suivant: Monde entier.