Lithographie Originale Signée

Germaine Richier litho originale sculptrice Marino Marini États-Unis Paris


Germaine Richier litho originale sculptrice Marino Marini États-Unis Paris

Germaine Richier litho originale sculptrice Marino Marini États-Unis Paris  Germaine Richier litho originale sculptrice Marino Marini États-Unis Paris

Format 43 x 32 cm. Signée en bas à droite.

Pour toutes informations nous contacter tel: 06 81 01 49 19. Cette oeuvre est visible sur rendez-vous.

Galerie Montfort 64 passage Jouffroy 75009 PARIS. En 1920, Germaine Richier entre à l'école des Beaux Arts de Montpellier dans l'atelier de.

Elle y apprend la technique de la taille directe et réalise essentiellement des bustes. Elle remporte le premier prix de sculpture avec.

En 1926, sur recommandation de l'architecte Henri Favier. L'accueille dans son atelier particulier, avenue du Maine. Bourdelle est entouré de deux praticiens, les sculpteurs suisses Arnold Geissbuhler. Elle épouse Otto Bänninger le 12 décembre 1929 et, en 1933, ils s'installent dans un atelier avenue de Châtillon aujourd'hui avenue Jean-Moulin dans le 14.

En 1936, la galerie Max Kaganovitch, à Paris, organise sa première exposition particulière. Germaine Richier y montre des bustes, aujourd'hui détruits et un nu masculin Loretto I. Elle reçoit le Prix Blumenthal. À la déclaration de guerre, en septembre 1939, Germaine Richier et Otto Bänninger sont à en Suisse. Ils s'installent à Zurich.

Elle commence à s'intéresser au thème de la figure hybride : Le Crapaud (1940), La Sauterelle (1944) et L'Homme-forêt (1945). Elle ne délaisse pas pour autant la création d'uvres plus réalistes (La Chinoise , 1939) et des nus masculins ou féminins (Pomone , 1945). Elle rencontre le sculpteur italien Marino Marini.

Entre eux naît une grande amitié : « rencontrer Germaine Richier c'était comme rencontrer un volcan de fantaisie et de vitalité. Fut un besoin réciproque, une manifestation de la pensée : deux éléments méditerranéens qui se retrouvaient dans une partie de l'Europe qui n'était pas touchée par la guerre. Puis, quand la paix revint, chacun retourna dans son pays, et Germaine retourna en France. Je la revis plus tard, elle ne parlait plus, elle était inquiète.

» En 1945, il réalise une tête de Germaine Richier conservée à la Galleria d'Arte Moderna de Milan. En avril 1946, Germaine Richier revient à Paris, sans Otto Bänninger. Avec ce dernier, elle correspond très régulièrement. « Au fond, c'est Bänni qui m'a initiée à l'art et c'est à lui que je dois l'émancipation de ma vie bourgeoise. » Elle retrouve son atelier de l'avenue de Châtillon et poursuit ses figures hybrides L'Araignée I , La Mante , La Chauve-Souris.

En novembre 1946, elle rencontre l'écrivain et poète René de Solier. Admiratif de son uvre, il parvient à stimuler en elle son effervescence créatrice.

Il communique son admiration à son ami Jean Paulhan. Ainsi qu'au poète Francis Ponge. Et à l'écrivain André Pieyre de Mandiargues. Qui ne ménage pas son enthousiasme : « À mon goût, ce sont presque uniquement quelques femmes qui sauvent aujourd'hui la peinture, et c'est Richier qui sauve la sculpture.

En 1947, elle réalise L'Orage pour lequel elle fait poser un ancien modèle d'Auguste Rodin. Cette uvre est présentée à la XXIVe Biennale de Venise. Cette même année, elle expose à l'Anglo-French art center de Londres. Le texte du catalogue est de René de Solier. En 1948, c'est la galerie Maeght.

Qui l'expose (du 22 octobre au 10 novembre). En même temps, un numéro de la revue Derrière le miroir lui est consacré avec des textes de Georges Limbour. En 1949, elle accepte une commande pour la décoration de la nouvelle église construite sur le Plateau d'Assy. Elle réalise le crucifix placé derrière l'autel.

Quelques mois après l'inauguration de l'église le 4 août 1950, un groupe d'intégristes catholiques parvient à obtenir le retrait de la sculpture. Elle ne sera remise en place qu'en 1969. Elle expose à la XXVe Biennale de Venise dans le Pavillon français et à la première Biennale de São Paulo. Où elle reçoit le premier prix de sculpture.

À partir de 1951, Germaine Richier ajoute de la couleur dans ses bronzes. Ainsi pour La Ville (1951), le fond est peint par Vieira da Silva. Et La Toupie (1952) par Hans Hartung. Elle a également l'idée d'insérer des verres colorés.

Elle illustre les uvres d'Arthur Rimbaud. Illuminations et Une Saison en enfer par des eaux-fortes. En 1954, Germaine Richier expose pour la première fois aux États-Unis. À la Allan Frumkin Gallery de Chicago.

Puis elle participe à l'exposition collective The New decade : 22 european painters and sculptors au Museum of Modern Art (MOMA). En 1956, elle achève une uvre monumentale plus de. De longueur La Montagne pour la rétrospective qui est organisée au Musée d'art moderne de Paris. Elle est l'un des rares artistes à voir une rétrospective de son vivant au MNAM. En 1957, pour des raisons de santé, elle s'installe à Antibes. Avec son mari René de Solier dont elle illustre le recueil de poèmes Contre terre. La dernière exposition organisée de son vivant a lieu au musée Grimaldi-château d'Antibes en juillet 1959. Elle est décédée le 31.

Et inhumée au cimetière communal de Mudaison. En 1993, La Poste édite un timbre à son effigie. Elle apprend la technique de la triangulation qui consiste à travailler sur le modèle vivant en marquant chacun des points osseux. À partir de ces repères qui indiquent la structure du squelette, des lignes quadrillent le corps. Cette division du corps par un réseau linéaire dense permet d'analyser la forme et de procéder en s'aidant de compas (hauteur et épaisseur) et de fil à plomb, à son report sur le modèle en terre sans études intermédiaires.

Le catalogue de l'exposition de la fondation Maeght de 1996 reproduit une photographie du modèle Nardone entièrement peint de traits. Lui dira un jour : « Vous savez accrocher un nez à un front. » Cette mise au carreau n'est pas un moyen de copier la nature, mais plutôt d'interpréter la forme, de la déformer en faisant « mentir le compas » selon son expression fréquemment employée. « Selon moi, ce qui caractérise une sculpture, c'est la manière dont on renonce à la forme solide et pleine. Les trous, les perforations éclairent la matière qui devient organique et ouverte, ils sont partout présents, et c'est par là que la lumière passe.

Une forme ne peut exister sans une absence d'expression. Et l'on ne peut nier l'expression humaine comme faisant partie du drame de notre époque. Germaine Richier conçoit ses uvres pleines et complètes. Elle étire la terre, la superpose en couche, la malaxe et ensuite la déchire à l'aide d'outils à bout tranchant qu'elle appelle épées avec lesquelles elle coupe un plan, accentue un creux, dessine une ligne affirmant la direction d'une jambe ou d'un bras.

Elle incise la surface de la matière pour y inclure des fragments et tracer des scarifications. Elle veut que les formes déchiquetées aient un aspect changeant et vivant. Y voit une « matière longuement suppliciée » où « depuis la première glaise, jusqu'au métal enfin, [Germaine Richier] ne cesse de limer, de poindre et de tenailler, d'amputer et puis de greffer. À partir du Crapaud (1940), elle représente le corps humain en l'intégrant aux règnes de la nature.

Elle pousse l'expérience jusqu'à greffer dans le plâtre des branches d'arbre et des feuilles (L'Homme-forêt , 1945). Elle voit la vie en toute chose et cette dimension animiste devient centrale dans l'élaboration de sa sculpture. Elle associe le corps d'un homme ou d'une femme à un élément naturel ou un objet usé sans craindre de donner naissance à des figures étranges.

Un morceau de brique et de ciment poli par la mer, ramassé sur la plage de Varengeville. Devient la tête du Berger des Landes (1951), un fragment d'amphore figure le haut du buste de L'Eau (1954). C'est René de Solier, en 1953, qui emploie le premier le mot hybride pour évoquer les sculptures de Germaine Richier : « La difficulté vaincue, après quelque exploration aventureuse, nous surprenons l'hybride et le pouvoir d'oublier "les origines". Le répertoire des formes hybrides, inauguré par Le Crapaud n'est, dans un premier temps, qu'une rencontre entre un nom d'animal et sa transposition humaine avant de s'ouvrir au mélange des règnes humains, végétal et animal.

Le choix parmi les animaux (crapauds, chauves-souris, tarasques, sauterelles, mantes, araignées) puisé dans un registre essentiellement féminin, construit un univers où la femme « est souveraine ». Et à l'exception du crapaud, ce sont des êtres aux membres longs et grêles, susceptibles de bonds ou de vols. Remarque des « vitrines noires, poussiéreuses, au long des murs, des boîtes d'insectes fabuleux dont on verra qu'ils jouent un rôle dans la sculpture de Germaine Richier. L'item "Germaine Richier litho originale sculptrice Marino Marini États-Unis Paris" est en vente depuis le jeudi 3 décembre 2015. Il est dans la catégorie "Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Estampes, gravures".

Le vendeur est "jcjc8" et est localisé à/en Paris. Cet article peut être livré partout dans le monde.

  1. Type: Lithographie
  2. Thème: Abstrait
  3. Période: XXème et contemporain
  4. Genre: Abstrait
  5. Caractéristiques: Signée
  6. Authenticité: Original


Germaine Richier litho originale sculptrice Marino Marini États-Unis Paris  Germaine Richier litho originale sculptrice Marino Marini États-Unis Paris